Cette semaine, nous allons à la pêche aux noms d'enseignes qui sortent de l'ordinaire : calambours, jeux de mots ou noms évocateurs qui ouvrent les portes de notre imaginaire....
... ou plutôt de notre Imagin Hair
Car c'est sans doute après être sortie de chez le coiffeur qu'Arletty à prononcé cette phrase célèbre :
« Atmosp'Hair, Atmosp'hair...,est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? », et alors que la scène se termine sans que Louis Jouvet ne lui réponde... on se prend à rêver à une réplique où il dirait que, oui, il y a un Hair de Famille avec cette atmosphère !
De nombreux coiffeurs n'hésitent en tout cas pas à se couper les cheveux en quatre pour trouver une nouvelle variation sur le thème de l'Hair... En passant, on rappellera qu'Arletty prononce aussi cette phrase « Faut pas être aussi ... Fatalit'Hair » ! (#true »story ajouterait celui qui utilise Twitt'hair).
Il n'y a d'ailleurs pas que les coiffeurs pour jouer avec les mots : Cépages, par exemple. Mais où est le jeu de mots, demanderont certains ? C'est un bar à vin ... Oui, mais c'est aussi une librairie... Ceci explique cela et cela le fait très bien ! Et en se rendant chez 100 dwitch on a une envie folle de lui demander s'il en a cent à la carte....
Les noms de salons de coiffure peuvent parfois simplement refléter la réalité sans artifices. Ainsi en est-il du salon 21 Rue de Bordeaux qui se trouve, vous l'aurez deviné, rue de Bordeaux, au numéro 21.
Et que fait Madame, quand elle se rend chez son coiffeur ? Madame Papote !
Une de ces dames nous raconte les exploits d'Odette en ville un restaurant dans le quartier du Châtelain.
En voilà deux autres qui se crêpent le chignon et l'une envoie l'autre aller voir si elle ne se trouve pas à Houtsiplou. On ne saurait que trop lui conseiller de ne pas aller bien loin : c'est au centre et on y déguste des hamburgers !
Certaines ne papotent pas... elles se taisent, trop attentives à L'image de Marc qui se reflèterait de leur propos....
C'est à ce moment-là que dans la rue passe un Zinneke car n'oublions pas que nous sommes à Bruxelles ! Il a l'air de se pavaner, notre ketje... maske, c'est un echte Stoefer on dirait !
Stoefer ou pas, le Brusseleir, ça est un peï qui a quand même toujours une insulte à la bouche, niewo ?
A la moindre reuze, le voilà qui traite son adversaire de Schievelavabo ou pire De Skieven Architek
Ca est certain qu'on ne peut en tout cas le traiter d'âmelaïke : il n'a pas sa langue dans sa poche !
Et quand ei zeg iets over In de Pattatezak on ne sait pas toujours s'il nous parle de gastronomie locale ou s'il nous bekloeghe notre silhouette parce qu'on a été un peu trop goulaf...
Alleï, on va pas bleïter, hein ! Suffit de se rendre au Café des Spores et de s'entraîner même si on est A bout de Soufre
Certaines autres enseignes parlent directement à notre enfant intérieur : on ferme les yeux... Et nous voilà Au pays des merveilles
On croise Le Petit Chapeau Rond Rouge et l'on joue à Am Stram Gram et Collégram
Quand le tour de la ville est terminé, on en redemande et l'on dit, presque que comme lorsque nous étions petits: « Raconte moi des salades ! »
Car entre temps, l'âge adulte et son cynisme sont passés par là... Toutes ces histoires, sont autant de salades que l'on nous sert... mais on en redemande !
Bruxelles c'est aussi une véritable animalerie
Quand on a des poux, on se gratte... mais c'est à se demander ce que cela fait d'avoir un pou qui tousse
Réponse : l'eau à la bouche, tant la cuisine y est délicieuse !
Les chats ont des puces, eux, et Le Chat pitre doit en avoir un paquet à gigoter ainsi ... surtout les soirs de concerts !
Mais nos animaux de compagnie préférés sont pour nous source de tracas sans fin : Où est passé le chat ? se demande-t-on... Probablement couché sur une pile de vêtements du magasin...
Et qui va ramener le chien ? pour qu'on puisse dîner tranquillement dans cette adorable rue de Rollebeek....
Enfin... Tant que Dog Save the Queen tout va. A moins que ce ne soit God save the Cream la bonne expression ? On en perd son latin, ah non, son anglais....
Pour se remettre de ses émotions animalières et autres, allons boire un verre : entre le Flip Bar et Le Flop bar il y a plus qu'une lettre et une rue de différences : au Flip les soirées Switch du vendredi ou celles, originales, où l'on vient avec son jeans troué que Dame Cath recoud pendant qu'on boit un verre ! Au Flop, les petits concerts ou les soirées devant un match sur les écrans....
Et on demande au tenancier de nous servir juste une goutte, hein... C'està-dire pas plus que La Gougoutte à pépé que l'on sert un soir de concert ou lors d'une soirée jeux de société...
Yamina El Atlassi